Ecrit à propos de;L’irréductible droit naturel; de Gény, cet article fournit à Ripert la double occasion de critiquer sans pitié le jus naturalisme et de marquer son attachement radical au positivisme. Au terme d’un double dialogue, Philippe Jestaz suit pas à pas un Ripert qui lui-même pourchassait Gény à la trace. Visionnaire parfois, lucide en tout cas, démolisseur iconoclaste mais optimiste en sa partie constructive, épistémologiquement amoral et moraliste à ses heures, conservateur au total, profond et néanmoins brillant, Ripert donne à un siècle de distance une leçon de rigueur intellectuelle qui n’a rien perdu de son actualité.
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