Happy Slapping, diffusion de photos ou films embarrassants sur la Toile, exclusion des réseaux sociaux, diffamation, «lynchages» d’enseignants sur des blogs sont de nouveaux modes d’expression de la violence des jeunes et entre jeunes. Les conséquences de ces violences sont graves et peuvent entraîner des problèmes de décrochage scolaire mais aussi de dépression, voire le suicide des victimes. Les agresseurs ne sont pas toujours conscients de la portée de leurs actes qu’ils situent dans un monde virtuel et montrent ainsi peu d’empathie pour leurs victimes. Les victimes quant à elles doivent faire face à un sentiment d’impuissance important devant une agression potentiellement diffusée à des centaines voire des milliers de personnes, 24 h sur 24 et 7 jours sur 7. Si les canaux de communication sont virtuels, l’impact dans la vie quotidienne et la souffrance sont bien réels. Les parents mais aussi les enseignants sont souvent démunis car peu au courant des activités des jeunes sur la Toile et parfois peu habiles eux-mêmes à utiliser ces outils de communication.
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