Peu de réformes ont été aussi attendues que celle opérée par la loi du 14 avril 2011 relative à la garde à vue. Entre espérances, satisfaites ou déçues, et inquiétudes nouvelles, avocats, magistrats, policiers et gendarmes ont dû intégrer ce nouveau dispositif, dont la mise en oeuvre ne s’est pas toujours faite sans heurts ; en témoignent les difficultés rencontrées, qui n’étaient sans doute que transitoires. L’heure est désormais au bilan : il importe en effet de voir comment, de la réforme à la pratique, les nouvelles dispositions applicables à la garde à vue ont été appréhendées par les professionnels concernés, en gardant à l’esprit le souci du respect des exigences conventionnelles et constitutionnelles.
Réservé aux professionnels