L’élection présidentielle sous la Ve République est la mère de toutes les élections. Expression de la souveraineté du peuple, elle fait de l’élu l’incarnation du pouvoir gouvernemental au sens large. Elle a souvent été critiquée par beaucoup, notamment, dans la doctrine. Cette élection s’est installée en toute hypothèse de manière durable dans le système politique. Les travaux de cette journée d’études de l’Association française de droit constitutionnel, qui se sont déroulés au Conseil constitutionnel et ont été ouverts par le Président Debré, ont été consacrés à l’élection de 2012 à la fois dans une perspective réflexive tournée vers le mécanisme de désignation de celui qui incarne l’Etat, et dans une perspective rétrospective et prospective, qui est celle de la désignation des candidats. Par ailleurs, le contrôle exercé sur l’élection et sa préparation a fait l’objet d’une analyse par les acteurs de ce contrôle puis par la doctrine.
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