Le pari de cette théorie est de reconsidérer la problématique du montage (les liaisons comme les disruptions, la dépendance comme l’indépendance des plans) à partir d’un principe générateur. Il s’agit de saisir son essence au-delà des fonctions syntaxiques, sémantiques, narratives, discursives, rythmiques ou plastiques ; au-delà des contingences historiques, géographiques, des critères de genre et des politiques d’auteurs. Son horizon : comprendre ce qui se joue entre les images, quelles que soient les formes de montage, des plus communes aux plus singulières, des toutes premières aux plus contemporaines. L’hypothèse de départ est simple et douée d’une force heuristique : les plans sont porteurs d’une énergie – dont les manifestations sont variées – que le montage prend en charge, actualise, active, polarise. Ceci implique l’analyse des forces en action dans les plans et les transformations et métamorphoses qui en découlent.
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